Films Gratuits en Streaming - Free Films Archive


La Saga du Slasher

De Norman Bates à GhostFace: La Saga du Slasher

Fév 5, 2024 | Blog | 0 commentaires

Introduction

Le “Slasher” a évolué de manière significative depuis ses débuts en tant que sous-genre original du cinéma d’horreur. Initialement, il était perçu comme une forme marginale, explorant les côtés les plus sombres et les plus troublants de l’imaginaire humain. Cependant, au fil du temps, il est devenu un enfant terrible du septième art, fascinant et révoltant à la fois.

À travers des figures emblématiques telles que Jason Vorhees de “Friday the 13th”Michael Myers de “Halloween” ou Ghostface de “Scream” et , le Slasher est devenu un élément incontournable de la pop culture. Ces personnages emblématiques, avec leurs masques sinistres et leurs machinations meurtrières, ont captivé les spectateurs et ont laissé une empreinte indélébile dans l’imaginaire collectif.

Malgré les cycles de déclin et les critiques répétées concernant la violence excessive et les stéréotypes qu’il véhicule, le Slasher a maintenu sa position en tant que pierre angulaire du genre d’horreur. Sa capacité à susciter des émotions intenses chez les spectateurs, mêlant terreur et fascination, en a fait un élément central de la culture cinématographique contemporaine.

Ainsi, le Slasher a évolué au fil des décennies, s’adaptant aux changements culturels et aux attentes du public, mais conservant toujours son essence de genre horrifique provocateur et captivant.

Tentative de Définition

Le slasher, contraction de l’anglais américain “slasher movie”, constitue un sous-genre distinct du film d’horreur, dont l’essence repose sur une trame narrative et des motifs visuels particuliers.

Au cœur du slasher, on retrouve invariablement la mise en scène des meurtres perpétrés par un tueur psychopathe. Souvent dépeint comme défiguré ou dissimulé derrière un masque, ce tueur élimine de manière méthodique les membres d’un groupe de jeunes ou d’autres individus, privilégiant généralement l’usage d’armes blanches. Ces actes sanglants se déroulent fréquemment pendant la nuit, contribuant à instaurer une atmosphère anxiogène et oppressante.

Il convient de noter que le terme “slasher” ne possède pas d’équivalent direct dans le lexique cinématographique français. Son apparition remonte aux années 1970, où des universitaires anglo-saxons tels que Vera Dika et Carol Clover l’ont introduit. Auparavant, la presse spécialisée française utilisait souvent l’expression “psycho-killer movie” pour décrire ce genre cinématographique, signifiant littéralement “film de tueur psychopathe,” avant d’adopter le terme “slasher” pour plus de précision et de concision.

Icônes du Slasher

Les Origines diffuses du Slasher

L’essence même du slasher demeure imprégnée d’une naissance complexe, se nourrissant d’influences diverses et d’une évolution transculturelle. Les origines de ce sous-genre cinématographique, souvent rattaché à des œuvres emblématiques, restent un débat parmi les critiques et chercheurs.

Origines Américaines :

Le terme “slasher” trouve ses racines dans l’anglais américain, découlant de la base verbale “slash” signifiant “couper, taillader, sabrer.” Bien que des films produits aux États-Unis dès le début des années 1960 aient été rétrospectivement associés au slasher, c’est principalement entre 1974 et 1978 que le genre a émergé stylistiquement, selon des experts tels que Vera Dika et Carol Clover.

Des œuvres antérieures comme “Psychose” d’Alfred Hitchcock (1960) et “Le Voyeur” de Michael Powell (1960) ont été citées comme sources d’inspiration, mettant en scène des psychopathes commettant des meurtres à l’arme blanche. Le film britannique “La Maison de l’épouvante” (1969) est également considéré comme un précurseur du genre.

Bien que “Massacre à la tronçonneuse” (1974) soit parfois assimilé au slasher, il relève davantage du survival, se distinguant par sa brutalité et son contexte scénaristique distinct. “Black Christmas” de Bob Clark (1974) est également évoqué comme l’un des initiateurs du genre aux États-Unis.

Origines Italiennes :

Le slasher puise également ses influences en Europe, notamment à travers les “giallos” italiens. Ces films, caractérisés par l’accumulation de cadavres, érotisme et horreur psychologique, présentent des tueurs raffinés agissant souvent de manière non identifiée. “Torso” de Sergio Martino (1973), par exemple, met en scène un tueur masqué s’en prenant à des étudiantes.

L’influence italienne atteint son apogée avec “La Baie sanglante” (1971) de Mario Bava, souvent considéré comme l’acte de naissance du slasher. Bava a inspiré des réalisations ultérieures telles que “Vendredi 13” (1980), soulignant la menace de mort brutale dans des décors boisés magnifiques. La distinction réside dans le fait que Bava n’adopte pas simplement un programme mécanique, mais introduit des éléments qui transcendent les règles du genre.

Ainsi, les origines diffuses du slasher se tissent à travers une toile complexe d’influences américaines et européennes, fusionnant des éléments de terreur psychologique, d’érotisme, et d’une violence méthodique pour donner naissance à un sous-genre cinématographique singulier.

La Fille qui en savait trop de Mario Bava
Bay of Blood
halloween affiche
Black Christmas de Bob Clark 1974 affiche

L’Âge d’Or des Années 1980 : L’Apogée et le Déclin du Slasher

Les années 1980 demeurent incontestablement l’âge d’or du slasher, marquant l’apogée culturelle et cinématographique de ce genre horrifique. Cette décennie a été le théâtre d’une explosion de popularité, avec une multitude de films devenus emblématiques, gravant ainsi une empreinte indélébile dans la culture populaire.

Parmi les œuvres phares de cette période, “Vendredi 13″, “Freddy – Les Griffes de la nuit”, “Halloween”, mais également “The Texas Chain Saw Massacre”, “Sleepaway Camp”, ou “Prom Night”(avec la reine des “Screaming Queens” Jamie Lee Curtis) ont émergé comme des piliers du slasher. Ces films ont transcendé leurs rôles de simples divertissements pour devenir des monuments cinématographiques, définissant les codes du genre. Ils ont introduit des antagonistes mémorables tels que Jason Voorhees, Freddy Krueger, Michael Myers, Leatherface et d’autres, chacun devenant une figure emblématique contribuant à cimenter la réputation du slasher dans l’histoire du cinéma d’horreur.

Cependant, le succès massif du slasher dans les années 1980 a simultanément engendré son propre déclin. La prolifération de clichés, la standardisation des scénarios, et la répétition des mêmes motifs ont érodé la fraîcheur et l’originalité du genre. Les formules prévisibles, mettant en scène des groupes de jeunes stéréotypés pour mieux les décimer, ont conduit à une saturation du marché cinématographique, amorçant ainsi le début de la fin pour le slasher.

Le Déclin et le Statut de “Nanar” :

Au début des années 1990, le slasher a commencé à perdre de sa superbe, glissant progressivement vers le déclin. Les tentatives répétées de recréer le frisson et l’excitation des années 1980 ont conduit à une surexposition du genre, épuisant son pouvoir d’attraction. Les spectateurs, désensibilisés par des décennies d’hémoglobine et de schémas narratifs redondants, ont commencé à se détourner du slasher.

Ce déclin a été renforcé par la perception croissante du slasher comme un genre propice aux clichés et aux stéréotypes, lui conférant le statut de “nanar” – terme utilisé pour décrire des films considérés comme kitsch, exagérés, voire médiocres. Les critiques ont souligné la prévisibilité des scénarios, la répétition des mêmes schémas meurtriers, et le manque d’innovation qui ont terni la réputation du slasher.

Ainsi, l’âge d’or des années 1980 a été à la fois le sommet et le début du déclin pour le slasher, évoluant d’une force cinématographique dominante à un genre souvent relégué au second plan, luttant pour retrouver son éclat d’antan dans un paysage cinématographique en constante évolution

Friday the 13th

“Friday the 13th” de Sean S. Cunningham (1980)

Sleepaway Camp

“Back Christmas” de Bob Clark (1974)

Halloween de John Carpenter 1980
Prom Night

La Résurrection avec “Scream” : Un Souffle Nouveau

L’année 1996 a été le tournant inattendu pour le slasher, alors que “Scream”, réalisé par Wes Craven et mettant en scène le célèbre Ghostface, a émergé comme une force revitalisante. Cette sortie a été bien plus qu’un simple film, elle a constitué une véritable renaissance du genre, insufflant une nouvelle vie au slasher tout en remodelant son essence.

Wes Craven, déjà vénéré pour ses contributions majeures à l’horreur, a pris le risque audacieux de jouer avec les conventions établies du slasher. Au lieu de simplement suivre les schémas familiers, il a opté pour une approche méta, conscient de l’héritage et des clichés du genre. “Scream” s’est érigé en une métaphore cinématographique, une réflexion critique sur les tropes du slasher, tout en les honorant.

L’une des caractéristiques distinctives de “Scream” réside dans sa capacité à être auto-référentiel et méta-textuel. Le film se joue des attentes du public en exposant ouvertement les conventions du slasher, allant jusqu’à énumérer les règles à suivre pour survivre à un film d’horreur. Cette approche subversive a créé une expérience cinématographique engageante et stimulante, tout en rappelant aux spectateurs la richesse du genre.

L’introduction de Ghostface en tant que tueur emblématique a également ajouté une nouvelle icône au panthéon des antagonistes du slasher. Ghostface, avec sa combinaison noire et son masque emblématique, est devenu un symbole reconnaissable instantanément, résonnant dans la culture populaire bien au-delà des limites du film.

“Scream” a ainsi réintroduit le slasher dans la culture populaire en le dépoussiérant et en le réimaginant. La combinaison d’éléments classiques du slasher avec une approche contemporaine a insufflé une énergie nouvelle au genre, attirant un public diversifié et réaffirmant la pertinence du slasher dans un paysage cinématographique en constante évolution.

La sortie réussie de “Scream” a également ouvert la voie à une nouvelle ère pour le slasher, avec des réalisateurs cherchant à jouer avec les attentes du public, à subvertir les conventions établies et à injecter de l’innovation dans un genre autrefois considéré comme figé.

Scream de Wes Craven-1996
Ghostface
I know what you did Last Summer
Urban Legend

Thématiques Sociales dans le Slasher 

Les Slasher movies, bien que souvent perçus comme des récits horrifiques superficiels, sont en réalité des toiles complexes qui tissent des thèmes profonds, réfléchissant les préoccupations sociétales de leur époque. Ces films ne se contentent pas de dépeindre des meurtres sanglants, mais servent de miroir déformant, révélant les anxiétés culturelles et les tensions latentes.

  • Duel entre Personnages Féminins et Tueurs : Le slasher a évolué pour devenir un terrain de jeu où se déroule un duel symbolique entre des personnages féminins résilients et des tueurs souvent icôniques. Les héroïnes des Slasher movies transcendent les stéréotypes de la victime passive. Elles incarnent la lutte pour la survie, remettant en question les notions traditionnelles de faiblesse féminine. Ce duel devient alors une métaphore puissante pour les avancées des droits des femmes et leur affirmation dans des espaces autrefois dominés par des figures masculines dépravées.

  • Métaphores Sexuelles : Les Slasher movies sont également connus pour leur utilisation habile de métaphores sexuelles. Les meurtres stylisés, souvent perpétrés avec des armes phalliques, évoquent une tension sexuelle latente. Ces films explorent les notions de désir et de répression sexuelle, transformant les pulsions intimes en manifestations physiques violentes. La représentation de la sexualité dans le slasher devient ainsi une manière déformée de commenter les tabous et les normes sexuelles de la société.

  • Le Dernier Survivant : La place du dernier survivant, souvent incarné par une femme, est une autre dimension intrigante des Slasher movies. Ce personnage, souvent appelé la “Final Girl,” transcende les attentes en devenant le point focal de la lutte contre le mal. La persistance de cette figure explore les dynamiques de pouvoir entre les genres. Le dernier survivant devient une allégorie de la résilience face à l’adversité, posant des questions profondes sur la morale de la société qui décide qui mérite de survivre.

En conclusion, les Slasher movies, loin d’être de simples exercices de terreur, s’avèrent être des réflexions complexes sur les relations de pouvoir, les normes sexuelles et les évolutions sociétales. Ces films, en poussant les limites du genre, captivent leur public tout en les invitant à remettre en question les structures sociales établies.

Défis et Renaissance Actuelle du Slasher (1994–présent)

La période post-années 1990 a été marquée par une série d’évolutions et de défis pour le genre du Slasher. Le film “Wes Craven’s New Nightmare” (1994) a initié une approche post-moderne en utilisant des personnages de son film original Elm Street de manière auto-référentielle et ironique. Ce renouveau a été consolidé par le phénomène “Scream” (1996), réalisé par Craven et écrit par Kevin Williamson. “Scream” a non seulement redéfini les règles du genre mais a également réussi à jongler entre l’humour postmoderne et l’horreur viscérale.

Le succès de “Scream” a été suivi par des œuvres telles que “I Know What You Did Last Summer” (1997) de Williamson, qui a trouvé le succès grâce à une formule similaire. Ces films ont atteint une popularité internationale, avec des productions telles que “The Deadly Camp” (1999) à Hong Kong, “Bloody Beach” (2000) et “The Record” (2001) en Corée du Sud, et “Cut” (2000) en Australie.

Le point culminant de cet engouement a été “Scream 2” (1997), qui a réalisé le meilleur démarrage de tous les temps pour un film classé R à l’époque. Cependant, malgré ces succès, la popularité des slashers commençait à montrer des signes de déclin à la fin des années 1990.

“Scream 3” (2000) a été un autre succès important, mais la bouche à oreille négatif a entravé sa performance par rapport à ses prédécesseurs. Des films comme “Urban Legends: Final Cut” (2000) ont montré des signes de fatigue dans le genre, tandis que des séquelles comme “I Still Know What You Did Last Summer” (1998) et “Halloween H20: 20 Years Later” (1998) ont connu des succès au box-office, principalement grâce à la notoriété de leurs distributions.

Malgré ces hauts et bas, le genre a continué à évoluer, intégrant des éléments de slasher dans des films plus grands et diversifiant les perspectives avec des œuvres telles que “High Tension” (2003) et “American Psycho” (2000). La fin des années 1990 a également vu une tentative de diversification avec des films comme “Make a Wish” (2002) et “HellBent” (2004), ciblant des publics spécifiques tels que les communautés LGBTQ+ et afro-américaines.

Le début des années 2000 a connu une prolifération de films étrangers, avec des contributions notables d’Europe, d’Asie et même de Bollywood. Cependant, le succès de certains de ces films a été limité, et les slashers nord-américains à petit budget ont souvent été relégués à des sorties limitées avant les sorties DVD.

Bien que des réalisateurs tels que Rob Zombie aient cherché à ramener le genre à ses racines exploitées avec des films comme “House of 1000 Corpses” (2003), le Slasher a eu du mal à maintenir la même ferveur que dans les décennies précédentes. Des films comme “The Strangers” (2008) et “You’re Next” (2011) ont été salués pour leur artisanat et leur approche post-11 septembre du genre, mais n’ont pas suscité un grand intérêt au-delà des fans d’horreur.

Des tentatives de mélanger l’horreur avec des sous-textes thématiques et émotionnels, comme “Tucker & Dale vs. Evil” (2010) et “The Final Girls” (2015), ont été bien reçues pour leur originalité et leur capacité à apporter de la profondeur au genre.

Le tournant conscient pour des thrillers surprenants et originaux, initié par des films tels que “The Cabin in the Woods” (2012), a également marqué une transition dans le paysage cinématographique de l’horreur, affectant l’avenir des slashers au-delà de la simple nostalgie. Ces changements notables ont commencé à influencer le genre au cours de la dernière décennie, montrant que le Slasher, bien que souvent confronté à des défis, reste un élément dynamique et évolutif de la culture cinématographique contemporaine.

Haute-Tension d'Alexandre Aja(2003)
Halloween de Rob Zombie

Remake et Reboots

Au cours de la période post-années 1990, le genre du Slasher a connu un intérêt continu malgré les signes de déclin observés à la fin des années 1990. Cette époque a été caractérisée par une série de remakes et de reboots visant à insuffler une nouvelle vie à des franchises emblématiques tout en explorant de nouvelles avenues.

Le phénomène “Scream” (1996) de Wes Craven, souvent considéré comme le catalyseur du renouveau du Slasher, a suscité un engouement pour le genre. Cependant, au fil du temps, la formule classique des slashers montrait des signes de fatigue. Pour maintenir la pertinence du genre, les studios ont commencé à revisiter des classiques, parfois avec des approches modernisées ou des réinterprétations radicales.

Le succès de “Scream” a entraîné une série de remakes et de reboots, certains cherchant à capitaliser sur la nostalgie des fans tandis que d’autres cherchaient à réinventer les franchises de manière innovante. Des franchises emblématiques telles que “Halloween” (1978), “Friday the 13th” (1980) et “A Nightmare on Elm Street” (1984) ont été parmi les premières à bénéficier de ce mouvement.

Malgré les critiques et les préoccupations concernant le risque de sacrifier l’authenticité des originaux, certains de ces remakes ont réussi à trouver un public. Par exemple, le remake de “Halloween” en 2007, réalisé par Rob Zombie, a tenté de donner une nouvelle profondeur aux origines du personnage de Michael Myers, ajoutant des couches de complexité psychologique.

D’autres reboots ont adopté une approche plus fidèle aux racines du Slasher, cherchant à capturer l’essence qui a rendu les originaux si emblématiques. Ces tentatives ont souvent impliqué l’utilisation de technologies modernes pour améliorer les effets spéciaux et créer une atmosphère plus immersive.

Cependant, tous les remakes et reboots n’ont pas rencontré le même succès. Certains ont été critiqués pour leur manque d’originalité ou leur incapacité à capturer l’esprit des films originaux. La réception mitigée de certains de ces projets a mis en évidence les défis auxquels sont confrontés les réalisateurs lorsqu’ils tentent de réinventer des classiques du Slasher.

La tendance des remakes et reboots dans le genre du Slasher se poursuit aujourd’hui, avec une combinaison de projets qui cherchent à revitaliser d’anciennes franchises et de nouveaux films qui explorent de manière créative les conventions établies par leurs prédécesseurs. Cette dynamique continue de définir le paysage du Slasher dans le contexte cinématographique contemporain.

Oeuvres Récentes: le chant du cygne?

La période post-années 1990 a vu le Slasher s’épanouir dans divers médias, avec une expansion significative vers la télévision et une multitude de nouvelles œuvres cinématographiques qui ont contribué à redéfinir le genre.

Évolution Télévisuelle : Avec le déclin des profits au box-office, les producteurs ont trouvé un nouvel élan en adaptant le genre du Slasher à la télévision. Des séries telles que “American Horror Story” de FX et “The Walking Dead” d’AMC ont ouvert la voie à une multitude de séries d’horreur, certaines directement inspirées des films slasher. Des émissions telles que “Bates Motel” sur A&E et “Scream” sur VH1 ont offert des morts créatives et du suspense cathartique, tandis que d’autres comme “Pretty Little Liars” sur Freeform et “Riverdale” sur The CW ont adopté des approches plus mesurées pour le public jeune adulte. Des anthologies comme “Slasher” sur Netflix et “Scream Queens” sur Fox ont introduit de nouveaux paramètres et mystères à chaque saison.

Remakes et Reboots Cinématographiques : Les années récentes ont été marquées par une série de remakes et de reboots, cherchant à donner une nouvelle vie à des franchises emblématiques tout en explorant de nouvelles voies. Des succès tels que “Happy Death Day” (2017) et “Truth or Dare” (2018) de Blumhouse Productions ont démontré la capacité du Slasher à s’adapter aux goûts contemporains. La franchise “Halloween” (2018), produite par Blumhouse et Universal Pictures, a particulièrement brillé en réintroduisant Michael Myers dans une nouvelle continuité, récoltant un immense succès au box-office.

Exploration Créative : Des œuvres telles que “It Follows” (2014), “The Guest” (2014), et “Don’t Breathe” (2016) ont été saluées pour leur approche novatrice du genre slasher. “Freaky” (2020), une comédie slasher réalisée par Christopher Landon et produite par Blumhouse, a apporté une touche de fraîcheur en combinant les éléments comiques avec les tropes classiques du Slasher.

Nouveaux Horizons : Le paysage du Slasher a également été élargi par des œuvres qui explorent de nouvelles frontières. “There’s Someone Inside Your House” (2021), produit par James Wan et Shawn Levy pour Netflix, a offert une expérience de slasher unique, tandis que le redémarrage de “Candyman” (2021), produit par Jordan Peele, a continué à repousser les limites du genre.

Slasher et Animatronics : Une nouvelle tendance a émergé, inspirée par le succès du jeu vidéo “Five Nights at Freddy’s” : des films centrés autour d’animatroniques meurtriers. Bien que le projet d’adaptation du jeu ait connu des obstacles, d’autres films, tels que “The Banana Splits Movie” (2019) et “Willy’s Wonderland” (2021) avec Nicolas Cage, ont exploré cette dynamique unique.

Vers l’Avenir : L’annonce d’un cinquième film de la série “Scream” et le développement continu de nouvelles œuvres démontrent que le Slasher reste un genre cinématographique dynamique et en constante évolution. Des créateurs continuent d’explorer de nouvelles idées et de repousser les frontières du genre, promettant ainsi un avenir passionnant pour le Slasher.

Liste de Films Emblématiques

Années 1960 :

  1. Psycho (1960) – Alfred Hitchcock, considéré comme un précurseur du genre.

Années 1970 :

  1. Halloween (1978) – John Carpenter, un classique qui a influencé de nombreux slashers ultérieurs.
  2. Black Christmas (1974) – Bob Clark, souvent cité comme l’un des premiers slashers.
  3. When a Stranger Calls (1979) – Réalisé par Fred Walton, un autre film influent de la fin des années 1970.
  4. La Baie Sanglante (1971) – Mario Bava, un film italien qui a contribué à façonner le genre slasher.

Années 1980 :

  1. Friday the 13th (1980) – Sean S. Cunningham, lance la franchise emblématique.
  2. A Nightmare on Elm Street (1984) – Wes Craven, introduit Freddy Krueger, un autre personnage emblématique.
  3. Halloween II (1981) – Rick Rosenthal, la suite directe du film original.
  4. The Texas Chain Saw Massacre (1974) – Bien que sorti dans les années 1970, il a eu un impact majeur dans les années 1980.
  5. Sleepaway Camp (1983) – Un exemple de slasher typique des années 1980.

Années 1990 :

  1. Scream (1996) – Wes Craven, revitalise le genre avec une approche méta.
  2. I Know What You Did Last Summer (1997) – Inspiré du roman du même nom, devient un succès commercial.
  3. Urban Legend (1998) – S’inspire des légendes urbaines pour créer une atmosphère de terreur.

Années 2000 :

  1. Final Destination (2000) – Bien qu’il appartienne au sous-genre du survival horror, il partage des éléments avec le slasher.
  2. Saw (2004) – Initie le sous-genre du “torture porn”, influent au cours de cette décennie.

Années 2010 :

  1. Happy Death Day (2017) – Mélange le slasher avec une boucle temporelle comique.
  2. Halloween (2018) – Un reboot réussi de la franchise, faisant suite au film original de 1978.

Années 2020 :

  1. Halloween Kills (2021) – La suite de la relance de la franchise “Halloween”.

Liste de Réalisateurs Représentatifs

  • Alfred Hitchcock – Son film “Psycho” (1960) est souvent considéré comme le précurseur du genre slasher.

  • John Carpenter – Réalisateur emblématique, surtout pour “Halloween” (1978), un classique du slasher qui a eu une influence majeure.

  • Bob Clark – Réalisateur de “Black Christmas” (1974), l’un des premiers slashers et un film influent.

  • Wes Craven – Connu pour “A Nightmare on Elm Street” (1984) et “Scream” (1996), qui ont apporté des contributions importantes au genre.

  • Sean S. Cunningham – Réalisateur de “Friday the 13th” (1980), qui a lancé l’une des franchises les plus emblématiques du slasher.

  • Mario Bava – Directeur de “La Baie Sanglante” (1971), un film italien qui a contribué à façonner le genre.

  • Tobe Hooper – Réalisateur de “The Texas Chain Saw Massacre” (1974), un film qui a laissé une marque significative sur le genre.

  • Rick Rosenthal – Réalisateur de “Halloween II” (1981), la suite directe du film original.

  • Kevin Williamson – Scénariste de “Scream” (1996) et “I Know What You Did Last Summer” (1997), ayant contribué au renouveau du genre dans les années 1990.

  • James Wan – Réalisateur de “Saw” (2004) et impliqué dans d’autres films d’horreur contemporains.

Norman Bates

Norman Bates

Leather Face

LeatherFace

Lucio Fulci portrait

Jason Vorhees

Freddy Krueger

Freddy Krueger

Vidéo:

Merci à la chaîne Youtube DrawerTV pour cet excellente présentation du genre

Films de notre Catalogue:

Bloody Bird
Bay of Blood
Dressed to Kill

0 commentaires

Laisser un commentaire