The Commitmentsde Alan Parker (1991)

Affiche du film The Commitments de Alan Parker

Résumé:

À Dublin, au début des années 1990, Jimmy Rabbitte, un jeune homme passionné de musique, rêve de monter le « plus grand groupe de soul du monde ». Convaincu que la soul, née des luttes et de la fierté de la communauté noire américaine, peut aussi exprimer la rage et les espoirs de la classe ouvrière irlandaise, il décide de rassembler une formation improbable.

Par le biais d’une annonce dans les journaux et de rencontres improvisées, Jimmy recrute une bande de musiciens aux personnalités contrastées : un guitariste nerveux, un batteur maladroit, un trompettiste excentrique, trois choristes pleines de caractère et surtout Deco Cuffe, un chanteur talentueux mais arrogant, au comportement souvent insupportable.

Baptisé The Commitments, le groupe commence à répéter dans des conditions précaires et à jouer dans les bars de Dublin. Leur énergie brute et leur authenticité séduisent rapidement un public populaire, qui se reconnaît dans leurs chansons de Marvin Gaye, Otis Redding ou Wilson Pickett. Mais derrière l’enthousiasme des débuts, les tensions explosent : jalousies, rivalités amoureuses, ego surdimensionnés et ambitions personnelles fragilisent la cohésion du groupe.

Entre l’idéal musical rêvé par Jimmy et la réalité chaotique d’un collectif difficile à gérer, The Commitments raconte avec humour et tendresse la naissance et la chute fulgurante d’une aventure humaine et artistique.

Adapté du roman de Roddy Doyle, le film d’Alan Parker est devenu culte pour sa représentation vibrante de la jeunesse ouvrière de Dublin et son incroyable bande originale de standards soul revisités avec passion.

Le film en VF :

FICHE TECHNIQUE

Titre original : The Commitments
Réalisation : Alan Parker
Scénario : Dick Clement, Ian La Frenais, Roddy Doyle et Alan Parker (d’après le roman de Roddy Doyle, 1987)
Production : Alan Parker, Roger Randall-Cutler, Lynda Myles
Société(s) de production : First Film Company, Dirty Hands Productions, Beacon Communications
Musique : Sélection de morceaux soul (Otis Redding, Wilson Pickett, Aretha Franklin, etc.), interprétés par les acteurs du film
Direction musicale et arrangements : Paul Bushnell, Kevin Killen
Photographie : Gale Tattersall
Montage : Gerry Hambling
Décors : Anthony Pratt
Costumes : Consolata Boyle
Pays d’origine : Irlande, Royaume-Uni, États-Unis
Langue originale : Anglais (accent dublinois marqué)
Genre : Comédie dramatique, film musical
Durée : 118 minutes
Format image : 1.85:1
Format son : Dolby SR
Dates de sortie : 13 août 1991 (États-Unis) ; 4 octobre 1991 (Irlande) ; 9 octobre 1991 (Royaume-Uni) ; 20 novembre 1991 (France)

GALERIE PHOTOS:

Quelques Anecdotes sur le Film:

  1. Casting amateur – La majorité des acteurs n’étaient pas des comédiens professionnels. Alan Parker a privilégié de vrais musiciens et chanteurs de Dublin, ce qui donne au film son authenticité brute.
  2. Andrew Strong, révélation surprise – Parker a découvert Andrew Strong (Deco) presque par hasard : il n’avait que 16 ans lors du tournage et accompagnait son père musicien. Sa voix puissante a immédiatement convaincu l’équipe.
  3. Robert Arkins ne devait pas être Jimmy – À l’origine, Robert Arkins (Jimmy Rabbitte) avait été choisi pour chanter dans le groupe. Finalement, Parker l’a trouvé parfait en manager et a redistribué les rôles.
  4. Un film de musique, pas une comédie musicale – Alan Parker insistait pour que The Commitments reste un film réaliste, tourné dans les pubs et quartiers populaires de Dublin, et non une comédie musicale « chorégraphiée ».
  5. Succès critique mais échec relatif au box-office US – Bien qu’ayant remporté un énorme succès critique et plusieurs prix (dont un BAFTA), le film a eu une carrière commerciale plus modeste aux États-Unis.
  6. La bande originale culte – Les reprises de soul (Otis Redding, Wilson Pickett, Aretha Franklin, etc.) sont devenues un succès mondial. L’album s’est vendu à plus de 12 millions d’exemplaires, un record pour un film indépendant.
  7. Pas de suite malgré la demande – Alan Parker a toujours refusé de tourner une suite, même si l’idée lui a été proposée à plusieurs reprises. Pour lui, l’histoire devait rester unique.
  8. Un tremplin pour Glen Hansard – Glen Hansard (Outspan Foster) connaîtra plus tard la célébrité internationale avec le film Once (2007), qui a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale.
  9. Tournage dans un vrai Dublin populaire – Les scènes ont été filmées dans les quartiers nord de Dublin, loin des cartes postales touristiques, pour montrer la vraie vie ouvrière irlandaise du début des années 1990.
  10. La magie des répétitions filmées – Beaucoup de séquences de musique ne sont pas entièrement scénarisées : Parker filmait les répétitions réelles du groupe, captant l’énergie brute et les tensions entre les musiciens.